Par la fenêtre

Par la fenêtre, ce sont des duos et des solos. Qui disent qu’est-ce qu’on peut bien faire ici ?
Pourquoi on reste là ? Pourquoi on s’en arrange ? Pourquoi on rêve d’ailleurs ?

D’horizons lumineux, d’Art et de Beauté, de Rome ou de Valparaiso, d’un gâteau au chocolat. Par la fenêtre c’est ce qu’on voit et ce qu’on devine, ce qu’on in¬vente, ce qu’on imagine quand on regarde autour de soi. Dans notre rue, notre quartier, assis à la terrasse d’un café, dans le train ou le bus, ou au loin dans la forêt, au bout de la route.
Par la fenêtre c’est une visite. De lieux qu’on connaît bien : des chemins au bord d’un mur, de salles verdâtres ou couleur saumon, de salles de classe ou de conseil municipal, celles du temps libre ou de yoga. Par la fenêtre c’est l’occasion de regarder nos murs différemment, nos vieilles pierres, nos vieilles briques, nos routes et nos bâtiments. S’asseoir un moment et penser et rêver. Au temps qui passe. A nos élans, si communs et si profonds. A nos envies d’impossible ou de pas grand-chose.
Par la fenêtre c’est aussi rencontrer des acteurs lumineux et sensibles. Un peu au bord du monde justement. Et profiter de ce moment unique, celui de la re¬présentation. Pour qu’ils nous prennent par la main. Et nous emmènent, là où on regarde autrement. Là où on rit comme des enfants, là où on pleure sans honte, là où on ne réfléchit plus vraiment à qui l’on est.