Un homme se rend à Beyrouth pour y refaire son passeport. Il est libanais, cela ne devrait être qu’une simple formalité. Mais dans un pays ravagé par les suites de la guerre et une crise économique sans précédent, la démarche administrative devient une épreuve : une nuit, deux nuits, trois nuits debout, dans la nuit noire et les silhouettes balayées par les phares des voitures de la route toute proche. Face à l’absurde, les mots perdent pied. Alors il danse. Et Aïda, sa compatriote et amie, raconte. Ce qu’il a vécu, elle aurait tout aussi bien pu le vivre. Entre eux deux, une grande complicité, un lien qui dédramatise et appelle parfois le sourire.